L’apnée du sommeil, aussi appelée syndrome d’apnées-hypopnées obscursives du sommeil (SAHOS) est une pathologie touchant environ 7% des adultes français. Loin d’être anodins, ses symptômes peuvent s’avérer très dangereux et donnent lieu à des complications médicales dans 30 à 50% des cas. Ces dernières décennies, elle devient un problème de santé publique car les cas sont en hausse constante. Comment savoir si vous en êtes aussi atteint et quels sont les dispositifs prévus pour prendre en charge la maladie? Voici tout ce que vous devez savoir.
Anecdotes concernant l’apnée du sommeil
Bien que peu connu, le SAHOS coûte 4 milliards d’euros à l’Etat à cause des complications qui y sont liées et doivent être prises en charge rapidement. Engendrant une mauvaise qualité de sommeil, elle est aussi responsable de somnolence au volant avec, pour conséquences, des accidents de la route parfois mortels.
En forte hausse ces dernières années, les victimes d’apnée du sommeil sont de plus en plus reconnus et pris en charge par des experts du sommeil comme www.somniplanet.com et ses acolytes.
Vous l’aurez compris, ce syndrome est donc loin d’être inoffensif et demande une grande vigilance.
Les symptômes évocateurs du SAHOS
Afin de savoir si vous êtes touché, vous devez bien vous renseigner sur les signes évocateurs de la maladie. Si vous reconnaissez un ou plusieurs de ces symptômes, il serait peut être temps de consulter un médecin:
- Vous ronflez très fort et de manière régulière. Votre partenaire se plaint toujours de vos ronflements qui sont intempestifs. D’ailleurs, il ou elle a peut être remarqué que vous faisiez des pauses dans votre respiration et que la reprise n’en est que d’autant plus bruyante.
- Vous avez des réveils nocturnes brutaux dus à des sensations d’étranglement.
- Vous bougez beaucoup pendant la nuit et avez un sommeil très fragmenté.
- Vous souffrez de fatigue chronique et avez du mal à rester éveillé toute la journée sans somnoler.
- Vous avez des troubles cognitifs étroitement liés à votre fatigue, comme des pertes de mémoire. Il se peut aussi que vous soyez souvent irritable ou de mauvaise humeur.
- Vous ne vous sentez pas reposé même après une longue nuit de sommeil. D’ailleurs, vous vous réveillez souvent avec des maux de tête dus au manque d’oxygénation du cerveau.
Comment l’apnée du sommeil est-elle diagnostiquée?
En principe, votre médecin vous posera un certain nombre de questions et fera une anamnèse de votre état général. S’il pense que les informations sont suffisamment inquiétantes, il vous enverra faire une polysomnographie. Cette technique consiste à évaluer certain paramètres durant votre sommeil:
- Votre fréquence respiratoire.
- Votre fréquence cardiaque
- Votre activité cérébrale
- Vos mouvements
- Votre saturation en oxygène dans le sang.
Tous ces éléments seront complétés par une polygraphie respiratoire, avant d’analyser tous les résultats obtenus. En fonction de la cotation, vous saurez si votre cas est plutôt léger, modéré ou sévère.
Soigner efficacement l’apnée du sommeil
Un des traitements les plus connus à ce jour est le PPC. C’est un masque que l’on porte durant le sommeil qui a pour rôle d’ouvrir les voies respiratoires et en faciliter la fonction. Il existe aussi des orthèses dentaires permettant de replacer la mâchoire plus favorablement lors des nuitées. Enfin, le médecin pourra proposer quelques principes d’hygiène de vie comme la perte de poids, l’éviction de l’alcool et autres substances aggravantes ou encore le changement de position lors du sommeil.
En dernier recours, le patient peut avoir droit à une chirurgie correctrice.