De nouvelles recherches sur les décès par crise cardiaque en Chine suscitent de vives inquiétudes parmi les personnes concernées par la santé cardiaque. Selon une étude récemment publiée dans une revue de cardiologie, les températures extrêmes et les niveaux élevés de pollution par les particules sont associés de manière significative à un risque plus élevé de décès par crise cardiaque. Il s’agit là d’un rappel brutal qui montre l’importance de la surveillance des conditions météorologiques et des niveaux de pollution lors de l’organisation d’événements susceptibles sur la santé de la population. Le retour à des niveaux pré-pandémiques de voyages et d’événements de grande envergure tels que les concerts exige que la santé cardiaque demeure une priorité absolue. Bien que les conditions météorologiques et la pollution ne soient pas maîtrisables, la prise de mesures proactives pour réduire les impacts potentiels joue un rôle crucial.
La réaction du corps en cas de chaleur extrême
En cas de chaleur extrême, le corps est soumis à des changements physiologiques essentiels à l’adaptation et à la survie. Toutefois, ces changements peuvent également entraîner un stress supplémentaire pour les organes vitaux, en particulier le cœur. Exposé à une température élevée, même des tâches routinières telles que la simple promenade ou le port d’objets légèrement lourds peuvent être considérablement plus éprouvantes. En raison de cette charge de travail accrue, le cœur doit travailler plus vite et plus fort pour assurer un flux sanguin adéquat vers les organes du corps, ce qui peut entraîner des accidents cardiovasculaires. Le corps réagit à la chaleur en transpirant et en dilatant les vaisseaux sanguins proches de la surface de la peau.
La pratique d’activités cardiovasculaires de haute intensité, comme la randonnée ou la course de fond, peut amplifier le risque de certains problèmes de santé. Plus précisément, un apport en liquides dans des conditions météorologiques chaudes doit impérativement être renouvelé, sous peine de déshydratation et d’aggravation des risques d’infarctus du myocarde. La déshydratation peut également provoquer une syncope, c’est-à-dire une perte de conscience causée par une irrigation sanguine insuffisante du cerveau. En outre, la combinaison de la déshydratation et de la réduction du flux sanguin peut indirectement favoriser la formation de caillots sanguins, susceptibles d’obstruer les artères coronaires en déclenchant un infarctus du myocarde.
La réaction du corps en cas en cas de froid extrême
Par temps froid, le corps humain subit une série de changements majeurs qui affectent la santé et le bien-être en général. Le changement le plus notable est le rétrécissement des vaisseaux sanguins, qui entraîne une augmentation de la pression artérielle tout en réduisant l’apport d’oxygène au cœur. Le cœur est alors mis à rude épreuve et doit travailler plus dur pour maintenir le corps au chaud. En outre, une exposition prolongée au froid peut amener une personne concernée sur une longue période à rester à l’intérieur et à être sédentaire, ce qui peut exercer une pression supplémentaire sur le cœur. Les effets sont si graves que les chutes de neige hivernales sont souvent associées à un pic de crises cardiaques liées au pelletage de la neige.
La protection contre les fortes chaleurs et les grands froids
Les températures atteignant des niveaux record, une protection contre la chaleur étouffante devient indispensable. Quelques stratégies permettent de rester en sécurité et en bonne santé en cas de fortes chaleurs. L’hydratation doit être maintenue et la routine d’entraînement modifiée d’après esante-picardie.com. De plus, le corps doit être à l’écoute des signaux émis par l’organisme et l’habillement doit être adéquat. En cas de froid extrême, les stratégies doivent être légèrement modifiées. Les personnes qui souhaitent rester au frais doivent s’habiller chaudement et s’emmitoufler. En outre, la recherche d’options d’entraînement à l’intérieur et la prudence à l’extérieur peuvent contribuer à la sécurité dans les conditions glaciales.
Les facteurs de risque de la crise cardiaque chez certaines personnes
Le risque de crise cardiaque mortelle est plus élevé pour certaines populations en cas de froid ou de chaleur extrême. Il s’agit notamment des personnes souffrant de problèmes cardiovasculaires préexistants, tels que l’hypertension et les maladies coronariennes, ainsi que des diabétiques, des femmes enceintes et des personnes âgées. Dans de telles situations, les précautions doivent être prises par tous, un effort physique inattendu constituant un facteur important d’impact sur la santé cardiovasculaire. Les personnes jeunes et en bonne santé, qui ne se sont peut-être pas préparées de manière adéquate à une activité telle qu’une longue randonnée ou un marathon, peuvent également être exposées à des risques. Pour arrêter de telles activités, les personnes habituées ne doivent pas hésiter à connaître leurs limites et leur seuil de tolérance.
Les effets de la pollution de l’air sur le cœur
La pollution atmosphérique présente un risque important pour le cœur, car les organes du corps travaillent en étroite collaboration. Les particules PM2.5, minuscules particules qui peuvent pénétrer dans les poumons ou dans la circulation sanguine, peuvent entraîner un stress oxydatif et une inflammation, et finalement détériorer les vaisseaux sanguins et le cœur. L’exposition aux PM2.5 a été liée au développement de l’athérosclérose, une affection qui entraîne l’accumulation de plaques dans les artères. En conséquence, les niveaux de pollution de l’air doivent impérativement être mesurés pour déterminer leur degré de dangerosité. Pour cela, les lignes directrices établies par les organismes de santé peuvent être consultées. En effet, les jours de forte pollution correspondent aux jours où les niveaux de PM2,5 dépassent des limites spécifiques.
Les températures extrêmes : un impact sur le risque de crise cardiaque
La corrélation entre les températures extrêmes et le risque de crise cardiaque est depuis longtemps un sujet de préoccupation pour les chercheurs médicaux et les cardiologues. Malgré l’absence de définition universelle des températures « extrêmes », les experts reconnaissent les températures qui se situent en dehors de la norme établie pour une région géographique et une saison spécifiques, et qui doivent inciter à une plus grande prudence.